Le Triomphe de l’Agneau
- Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.
- Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d’un grand tonnerre; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes.
- Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre.
- Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau;
- et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.
- Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple.
- Il disait d’une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.
- Et un autre, un second ange suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité!
- Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte: Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main,
- il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau.
- Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.
- C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.
- Et j’entendis du ciel une voix qui disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.
L’apôtre Paul écrivait : « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Cette vérité pourrait décourager. Pourtant, l’Apocalypse a été donnée pour réconforter les croyants qui souffrent à cause de leur foi.
Face à la persécution, la tentation est grande de se taire… ou d’adoucir le message. Parler seulement de l’amour du Christ, sans rappeler le jugement à venir. Mais alors, pourquoi la croix ? Pourquoi Jésus aurait-il dû mourir, si les pécheurs n’étaient pas réellement en danger d’un jugement éternel ?
Après avoir vu, au chapitre 13, la fureur du dragon et la puissance trompeuse de la bête qui persécute les croyants, le chapitre 14 nous ouvre une vision glorieuse : l’Agneau debout sur le mont Sion, entouré de ses rachetés victorieux.
Voilà notre espérance. Nous ne sommes pas seuls dans un monde hostile à Dieu : Christ est avec nous. Et malgré cette hostilité, Christ nous envoie proclamer l’Évangile avec urgence et courage.
Ce dimanche à l’Assemblée La Bible Parle Québec, nous méditerons ensemble deux vérités :
- La sécurité des rachetés : nous appartenons à Christ, et rien ne peut nous arracher à sa main.
- L’urgence de l’Évangile face au jugement : nous sommes envoyés pour partager la bonne nouvelle, même si elle suscite l’opposition.
Bienvenue à tous !